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Les dames de guerre 01
Saïgon / Guillaume, Laurent (1967-....). Auteur
Livre
Edité par Robert Laffont ; the Original editions ; Impr. Floch - 2024
En septembre 1953, à New York, la rédaction du Life magazine apprend la mort du reporter Robert Kovacs en Indochine française. Photographe pour la page mondaine, Elizabeth Cole se porte volontaire pour réaliser la suite du reportage de Robert, mais également pour enquêter sur son décès qu'elle ne pense pas accidentel. Prix Bête noire des libraires 2024. ©Electre 2025
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3 emprunts.
Avis
Avis des lecteurs
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Roman de gare
Le profil de l'auteur (que je ne connais pas), le sujet historique (l'Indochine dans les années 50), le genre du livre (à la fois policier et d'espionnage), tout cela m'a donné envie de lire ce premier volume des "dames de guerre". Et ça a bien commencé, jusqu'à ce que Elizabeth Cole, l'héroïne, arrive en Indochine en qualité de reporter de guerre, après avoir quitté les quartiers chics de New York. C'est alors parti sur près de 460 pages pour les aventures d'une Wonder Women de choc à qui rien ne résiste ! Pour moi, ça n'a pas du tout été crédible et j'ai eu beaucoup de mal à ne pas bloquer sur les invraisemblances : une bourgeoise, forcément belle, photographe mondaine qui s'habille en Dior et Chanel, s'improvise reporter de guerre et va forcément toujours retomber sur ses pattes, toujours susciter l'admiration, toujours deviner tous les dessous de cet écheveau d'espions (qu'ils soient anglais, français, américains, chinois), de mafieux corses, de sectes et de trafiquants d'opium, pour toujours avoir raison. Aucune nuance. Le livre ressemble à un scénario d'une série d'action, avec donc beaucoup d'actions, mais aucun intérêt de lecture : l'écriture m'a paru plate, ennuyeuse, j'ai tourné les pages en attendant que ça se termine. Dommage, parce que l'aspect historique, lui, est bien intéressant, d'autant plus qu'il s'inspire en partie de faits réels : le trafic d'opium pour financer la guerre, les relations ambiguës entre France et USA, l'utilisation des ethnies et sectes locales par les pays occidentaux. Je ne lirai pas la suite, j'irai par contre voir du côté du livre de Graham Greene auquel il est fait référence : "Un américain bien tranquille".
SELLAMI AIDA - Le 21 septembre 2025 à 19:38